Les neuf ans de galère de Bourama Diarra en France


Il quitta Kati en 2002 en empruntant la voie normale d’émigration, qui le mena à Paris. Il n’avait eu aucune difficulté à décrocher un boulot précaire dans une entreprise. Son salaire était acceptable dans un premier temps, puisqu’il parvenait à assurer les dépenses de fin de mois.

Quelques mois après, sa galère commença. La préfecture n’a pas voulu donner une suite favorable à ses multiples demandes de carte de séjour. Le patron de Bourama Diarra s’inquiéta de cette situation puisque le travail clandestin est sévèrement punit par la loi française. Toutes choses, qui contribuèrent à aggraver le caractère précaire du job de Bourama Diarra. Sa galère ne faisait que prendre de l’ampleur. L’entreprise qui l’employait a fini par faire faillite et tous les travailleurs ont été licenciés y compris Bourama Diarra.

Après avoir déambulé plusieurs mois dans les rues de Paris à la recherche d’un job, l’immigré clandestin finit par tomber dans le filet de la police française. Le constat a été fait qu’il ne disposait pas de carte de séjour permanente pour vivre légalement en France. Il a été conduit dans un centre de transit en attendant son expulsion prochaine. Quelques semaines après, M. Diarra se retrouva au Mali.

Présentement, il s’adonne à l’agriculture et mène une vie normale. Sa famille l’aide réaliser des récoltes abondantes, ce qui l’encourage à rester sur place et à ne plus tenter une nouvelle aventure d’émigration.